Nice : le street art à l’honneur

Stew et Retro, deux artistes parisiens ont été sollicités pour réaliser un travail hors du commun dans un chantier à Nice. Le but était de transformer ce désagrément par une œuvre de street art qui consiste à remplacer les tôles froides qui délimitent les zones de travaux par des espaces de création pour les artistes. Il s’agit notamment de la ligne 2 de tramway qui traverse la ville de Nice, autour du Square Durandy. Le résultat est époustouflant : un véritable chef-d’œuvre où se mêle art contemporain et street art.

Les artistes avaient devant eux de grandes palissades de 50 mètres de long. Alors qu’ils ne se connaissaient pas, ils ont trouvé une idée tout à fait originale après avoir établi des croquis et appréhender la surface en deux jours seulement. Il faut reconnaître que ce sont des techniciens de grandes surfaces, autrement, ils ne seraient pas parvenus à trouver une certaine cohérence dans leurs œuvres.

Qui se cache derrière ses fresques ?

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Stew, de son vrai nom Steve a commencé très tôt dans le domaine du street art à 16 ans. Il est originaire de Vitry, une ville considérée comme la capitale officieuse du street art français. Retro Ce graffitiste a l’habitude d’étaler ses motifs sur d’immenses surfaces. D’ailleurs, on retrouve une de ses œuvres à Paris dans le 13ème sur une façade de 45 mètres. Pour sa part, Retro (David) arpente les rues pour y poser ses imbrications de lettrages complexes. Il puise essentiellement son inspiration dans le graphisme et les typographies américaines des années 50-60. Il aime surtout travailler avec d’autres artistes afin de perfectionner sa technique.

Des techniques contrastées

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Pour ce projet niçois, ces deux artistes de calibre ont mélangé leur savoir-faire. Stew a dessiné de nombreux motifs inspirés de l’art asiatique. Sa technique semble intuitive, mais elle nécessite une certaine maîtrise vue les formes rondes qu’il parvient à dessiner. De son côté, Retro travaille sur un esprit « retrofuturiste » avec une identité qui naviguerait entre les époques. A cela s’ajoute son sens particulier du détail. « Du poésie dans la ville » additionné à un graffiti « retrofuturiste » laisse paraître une fresque authentique qui émerveillera la vue.

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