La notion d’esthétique s’intègre généralement dans l’art culinaire par le biais du dressage. Toutefois, certains artistes sont allés un peu plus loin. Pour sortir du lot, ils se sont mis à travailler le fromage pour en faire une œuvre d’art. C’est ce que l’on appelle, la sculpture sur fromage. Un art parfaitement maîtrisé par Sarah Kaufmann.
Convertir le fromage en « œuvre d’art »
A l’instar du chocolat, c’est au tour du fromage d’être modelé pour donner lieu à de superbes chef d’œuvres. A la fois passionnant et insolite, sculpter du fromage est aussi amusant qu’apetissant. Pour ce faire, l’artiste utilise de grosses briques de cheddar, ce fromage anglais de couleur jaune pâle.
Le résultat est époustouflant, car il parvient à monter une pièce grandeur nature. Un vrai délice pour les yeux. Le fromage n’est plus un simple produit que l’on déguste, il devient une véritable « œuvre d’art ».
Qui est Sarah Kaufmann ?
La talentueuse Sarah Kaufmann exerce ce métier depuis une vingtaine d’années. Ses services sont sollicités de toutes parts, ce qui l’amène à voyager un peu partout aux Etats-Unis. Ayant sculpté du frometon à Disneyland et à Disney World, elle a également réalisé 6 des 9 derniers Super Bowls. Sarah Kaufmann a décroché le record Guinness de la sculpture la plus grande jamais réalisée en 2011, à la foire du Winsconsin qui pesait 420 kg.
Bourrée de talent et d’imagination, la cheese lady a l’habitude de monter ses pièces en public en temps réel, au cours duquel elle parle aux gens de son art, de nutrition, en passant par l’histoire de la fabrication du fromage. Avides de découvrir de nouvelles performances, les spectateurs curieux peuvent lui poser des questions.
Quand il est question de réaliser une sculpture chez elle, la jeune femme fait des nuits entières. Parfois, elle reste veiller jusqu’à 3 heures du matin pour terminer une sculpture. Les sculptures de Sarah Kaufmann sont minutieuses et réussies, voyez par vous-même !
Le cheddar, son matériau de prédilection
Travailler du fromage, ce n’est vraiment pas une tâche facile, car c’est un matériau qui a tendance à s’effriter. La plupart du temps, la sculpteuse travaille avec du cheddar parce que c’est dense et consistant. En bouche, ça a bon goût et côté prix, c’est abordable.
Il lui arrive pourtant de travailler d’autres variétés comme le gruyère, le vieux Gouda, les Parmesans, de l’Asiago ou des Provolones vieilles à condition qu’elles soient bien fermes pour résister au modelage. La chaleur est l’autre ennemi du fromage, car elle raccourcit sa durée de vie. Au moins, il ne fond pas comme le chocolat.