La pâtisserie, la haute couture de la cuisine

L’art culinaire est un vaste terrain sur lequel de nombreux gens s’aventurent, et pas seulement que les professionnels. La pâtisserie, étant une branche de cet art, est considérée comme la haute couture de la cuisine. Contrairement à la cuisine, la pâtisserie se révèle comme l’art de la petite douceur sucrée. Elle n’a pas vocation à nourrir, d’autant qu’elle est souvent associée au plaisir.

Quand il est question de pâtisserie, on fait souvent allusion au « péché mignon », et non pas à la gourmandise qui figure parmi les sept péchés capitaux. En fait, les Français ont un engouement particulier pour ces petits gâteaux, et cela ne date pas d’hier. D’ailleurs, la pâtisserie tient une place importante dans société la française.

Un remède anticrise

La pâtisserie est un petit luxe abordable que les gens peuvent s’offrir en période de crise. Certes, elle n’est pas en mesure de remplacer un véritable plat gastronomique, mais le prix est tout à fait accessible au grand public. Un gâteau individuel haut de gamme, est en outre, moins onéreux qu’un menu gastronomique. Or, les apports calorifiques sont assez similaires. En d’autres termes, la pâtisserie est un remède anticrise pour les portefeuilles modestes. Puis, il faut le reconnaître que tout le monde est gourmand quand il s’agit de ces petits gâteaux.

Comment la pâtisserie est-elle devenue la haute couture de la cuisine ?

Un bon gâteau doit faire preuve de créativité tant au niveau de son goût que son dressage. Par ailleurs, les pâtissiers abordent les grands classiques comme autant d’exercices de style. Le travail de pâtissier se rapproche de celui d’un architecte et d’un dessinateur. Il dessine d’abord le croquis du gâteau avant de le réaliser où la dimension créative et esthétique est de mise. Bien que la pâtisserie soit un art de la table, sa logistique est assez simple. Macarons, éclairs, choux, kouign-amann, tartelettes ou autres plaisirs gourmands nécessitent un savoir-faire exceptionnel dans leur préparation.