Les écoles d’art sont appelées à coopérer entre elles

L’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Aeres) a publié un rapport mi-octobre dans lequel il émet des reproches à l’Ecole nationale des beaux-arts de Paris (Ensba). Le rapport souligne notamment « la fermeture des apports extérieurs », c’est-à-dire, les étudiants issus de l’étranger ou d’autres établissements, mais l’Ecole n’a pas donné sa réponse.

Absence de coopération

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L’absence de coopération entre les écoles d’art en France se fait sentir. Cela ne concerne pas uniquement l’Ile-de-France, car l’Aeres a répertorié six établissements en région dont les écoles d’art du Nord-Pas-de-Calais. Le rapprochement entre les établissements de Cambrai et Valenciennes était voué à l’échec même si ceux du Dunkerque et de Tourcoing sont parvenus à réunir. Par ailleurs, ils sont très peu à accepter de coopérer. La majorité de ces écoles d’art remet en question le regroupement, c’est le cas avec celles de Nîmes, de Perpignan et de Montpellier.

Un projet de regroupement en vue

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Toutefois, la ministre de la Culture Fleur Pellerin envisage des possibilités de coopération entre ces écoles d’art. Pour ce faire, elle s’est tournée vers Marc Partouche, le directeur de l’Ecole nationale supérieur des arts décoratifs (Ensad) pour assurer cette mission. La ministre s’attend à des résultats tangibles vu que ces établissements sont très souvent critiqués. D’ailleurs, l’Aeres reproche ces écoles d’arts de ne pas se préoccuper assez de l’insertion professionnelle des étudiants où les stages sont facultatifs et trop brefs comparés aux années d’études.

L’art est-il réellement un métier de luxe ?

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L’avenir de ces étudiants est en jeu, car le taux d’emploi dans le secteur de l’art est inquiétant. Selon les données, 76% à 88% des anciens diplômés exercent une activité artistique. Après 5 ans dans le métier, un sur deux gagne moins de 10.000 euros par an et trois sur quatre moins de 20.000 euros. Par conséquent, ces écoles intéressent moins les étrangers qui viennent poursuivre leurs études en France bien qu’elles soient nombreuses.

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